La Légende du Jolly Roger : Plongée dans l’Histoire du Pavillon des Pirates
Aujourd'hui on vous emmène à l'origine du drapeau des pirates ! Impossible de penser aux aventuriers et impitoyables pirates, sans penser à cet emblématique drapeau constitué d'os (de tibias pour être pointilleux) ! Drapeau aussi communément appelé : pavillon noir, dans le jargon.
Tout le monde le sait, les pirates ont érigé la tête de mort comme emblème, ça c'est pas nouveau ! Et ce symbole a bien évidemment un sens bien réel, mais quel est-il, me diriez-vous ?
Pourquoi les pirates ont choisi le pavillon noir
On peut à juste titre se demander pourquoi les pirates ont décidé d'utiliser ce pavillon (drapeau), aux coloris noir et blanc et aux allures quelque peu inquiétantes et mortuaires, si connu aujourd'hui, si ancré dans notre esprit ?
Un symbole de terreur et de mort
SPOILER La raison est simple : leur objectif était de créer de la terreur et ainsi intimider les navires voisins, tout en affirmant leur souveraineté sur les mers. N'oublions pas que les pirates aimaient sadiquement rappeler aux personnes qui oseraient croiser leur chemin : "Et toi, souviens-toi que tu vas mourir, et ce n'est plus qu'une question de minute désormais". Et parfois les métaphores, les images, les symboles valent mieux que les mots !
Ces pavillons (drapeaux) sont donc une menace, enfin ce serait plus juste de dire : une funeste prédiction d'une mort imminente. Les pirates, ces rois de la mer, avaient tout intérêt à provoquer une peur panique du côté des équipages abordés. Et le top du top, c'était de les pousser à quitter et abandonner le navire, tout en laissant intact le butin, plus intéressant pour eux vous pensez bien.
La tromperie des pirates
D'ailleurs pour la petite anecdote, pour approcher leurs proies, les pirates arboraient régulièrement de faux pavillons, avant tadaam, de hisser bien haut, au tout dernier moment, ce drapeau à la tête de mort pour les prendre par surprise.
L’apparition du Jolly Roger
Gros bond dans le passé, c'est le capitaine du navire anglais HMS Poole qui va en parler pour la première fois en 1700, après une attaque manœuvrée par le pirate français Emmanuel Wynneau, au large de Santiago.
Et difficile de parler de ce célèbre pavillon (drapeau) sans évoquer "Jolly Roger". Ce nom vous dit quelque chose ? On vous en dit plus en quelques mots pour pouvoir impressionner vos proches en repas de famille !
Origine du terme Jolly Roger
D'où vient-il ? Direction la bibliothèque, et on ouvre l'ouvrage A General History of the Pyrates (de 1724). Dans ces pages, on y découvre que ce drapeau aux os de tibias est surnommé le “Jolly Roger”, pourquoi ce terme me demanderez-vous ? Et bien c'est en référence à l’expression anglaise “Old Roger”, qui signifie... ? On vous aide un peu, qui signifie le diable.
La personnalisation des drapeaux pirates
Que ce soit dans les Caraïbes ou bien dans l’océan Indien, la quasi-totalité des équipages pirates vont s'approprier ce fameux Jolly Roger. Au début du XVIIIe siècle, ils vont même les customiser, les pimper, en ajoutant d'autres symboles comme par exemple le sablier, qui lui représente le temps qu'il reste à vivre aux malheureux qui croiseront leur chemin.
La fin de l'âge d'or de la piraterie
Tout bascule en 1713, lorsque les États européens lancent la chasse aux pirates, à la fin de la guerre de succession d’Espagne. Leur objectif est clair et radical : Anéantir la piraterie. À cette époque d'ailleurs, posséder un Jolly Roger suffisait à se faire condamner pour piraterie. L’arroseur arrosé, c'est à leur tour d'être traqués et de risquer la mort ! Si attachés à leur symbole du pavillon noir, pour qu'ils n'arrivent jamais aux mains des "ennemis" (et ça, croyez-nous, ils y tenaient dur comme fer), les pirates les brûlaient ou les jetaient à la mer.
Le pavillon noir dans la culture populaire
L'imaginaire collectif encore aujourd'hui aime cultiver ce pavillon (drapeau), parce que les pirates nous fascinent ! On pense notamment à deux œuvres qui ont bercé notre enfance (et peu importe notre âge) : L’Île au trésor, écrit par Robert Louis Stevenson (1881), ou à Peter Pan, que l'on doit à J.M. Barrie (1902).
La littérature d’aventure ou jeunesse ne sont pas les seules à cultiver cet univers. Le romantisme, les films (5 Pirates des Caraïbes tout de même), les bandes-dessinées, les jeux vidéo et les parcs d’attraction prennent le relais, continuant ainsi à perpétuer quelques-uns de ces nombreux stéréotypes du pirate.
Envie d’en savoir plus sur les pirates et leur univers fascinant ? Consultez notre section produit tête de mort pirate !